Nature et environnement

Lutte contre le frelon asiatique

Des informations relatives à la présence du frelon asiatique sur le territoire Vaudois sont communiquées à la population, qui peut également jouer le rôle très important de sentinelle.

En effet, la lutte contre cet invasif qui menace la biodiversité et les ruchers vaudois a été importante durant la fin de l’année 2023, elle doit continuer et il ne faut en aucun cas baisser la garde !

Toute observation de cet insecte ou d’un nid est à annoncer sur le site www.frelonasiatique.ch

Plus la surveillance sera active, plus la lutte sera efficace ! Merci d’avance !


Flyer - Avis de recherche du frelon asiatique

Dépliant -  Que faire en cas d'observation ? - Luttons ensemble pour préserver la biodiversité vaudoise


Autres sites pour obtenir toutes les informations utiles :

www.abeilles.ch

www.apiculture.ch

Site de Pro natura

Site du canton de Vaud

Site de la Confédération

Les néophytes sont des plantes que l’homme a introduites volontairement ou non dans des pays étrangers – généralement d’un continent à l’autre - depuis la découverte de l’Amérique en 1492. Ces nouveaux habitats n’auraient pas pu être colonisés par ces plantes de manière naturelle. Parmi les 3000 espèces végétales sauvages en Suisse, environ 600 sont des néophytes. 10% d’entre elles sont envahissantes: elles grandissent le plus souvent très rapidement et se propagent de manière extrêmement efficace.

Leur propagation est rapide, car les ennemis naturels de ces espèces ou les maladies qui les attaquent ne les ont pas suivies sous nos latitudes. Les néophytes supplantent ainsi la flore indigène. Elles mettent en difficulté les espèces animales dépendant des plantes indigènes, notamment les chenilles de certains papillons.

La renouée du Japon, la verge d’or du Canada, le buddleia et le laurier-cerise sont des exemples de néophytes envahissantes. 


Sites pour obtenir toutes les informations utiles :

Site de Pro natura

Infoflora.ch

Site du canton de Vaud

Site de la Confédération

Une hirondelle au coin de sa fenêtre

L’hirondelle de fenêtre vit au milieu de nos villes et villages, construisant son nid de boue agglomérée sur les façades des bâtiments. Bien que perçue comme gage de chance et messagère du printemps, cette colocataire n’est souvent plus tolérée, en raison de ses déjections salissant parfois les façades ou le sol.

L’hirondelle de fenêtre est protégée selon la loi fédérale sur la chasse. Quiconque déniche des oeufs ou de jeunes oiseaux d’espèces protégées ou dérange les oiseaux pendant la couvaison est punissable. Malgré cela, toujours plus de nids sont détruits volontairement ou non. De nombreux sites de nidification disparaissent également hors période de reproduction, lors de la rénovation ou de la démolition de bâtiments. Etant donné que les hirondelles restent fidèles à leur ancien nid au fil des ans, ces pertes participent au déclin de l’espèce. Aujourd’hui, il est urgent de mettre en place des compensations pour préserver la petite ballerine de nos balcons.

Ce document vise à mobiliser et responsabiliser les propriétaires, gérants et habitants envers les espèces nichant sur les bâtiments comme l’hirondelle de fenêtre. Une cohabitation agréable pour tous est largement envisageable.


Au volant, dès la tombée du jour, gardez à l'esprit que vous pouvez à tout moment croiser un hérisson sur votre parcours, souvent même à proximité ou à l'intérieur des localités. Une conduite appropriée et attentive peut sauver la vie de nombreux spécimens et prévenir de graves blessures et souffrances.

Les zones habitées pourraient être un environnement naturel et diversifié pour nos animaux sauvages, tels que les hérissons, mais elles sont trop souvent hostiles au développement de la vie. Les possibilités qu'offrent les jardins publics et privés sont trop rarement exploitées. 

Les sites suivants fournissent de précieuses informations pour participer à la sauvegarde de ces sympathiques animaux, utiles auxiliaires des jardiniers : 

Une haie composée d’essences indigènes et entretenue extensivement remplit des fonctions paysagères et ornementales mais aussi des fonctions écologiques. Ces caractéristiques font des haies indigènes des structures plus favorables à la biodiversité et moins coûteuses à l’entretien que les haies exotiques ou monospécifiques. 

Voici quelques sites qui traitent de ce sujet, plus que jamais d'actualité :

Chaque année en Suisse, environ 130 tonnes de pesticides (désherbants, insecticides, fongicides, etc.) sont utilisés dans les jardins privés et les espaces verts ouverts au public. Or, une trop grande part de ce qui est versé dans les jardins et autour des villas et des immeubles va directement dans la nature, car de plus en plus de réseaux d’épuration sont conçus en "séparatif": ils sont dédoublés pour éviter d’amener les eaux claires (provenant de la pluie et du drainage des terrains) vers les stations d’épuration. Ainsi, les scientifiques constatent une augmentation inquiétante de nombreuses substances chimiques dans les lacs et les nappes phréatiques, d’où provient notre eau potable. La limite légale est même dépassée dans un dixième des stations de mesure, selon les derniers résultats de l’Observatoire national des eaux souterraines (NAQUA).

Des informations utiles sur le sujet et pour tenter de diminuer, voire idéalement supprimer, l'usage de pesticides dans votre jardin ou sur votre terrain :

Depuis le 1er décembre 2020, l’emploi de produits biocides pour lutter contre les algues et les mousses est interdit sur les toits, terrasses, routes, chemins, places, etc.

Ces nouvelles interdictions, qui s’appliquaient déjà depuis une vingtaine d’années aux herbicides, viennent ainsi combler une lacune. Elles visent à éviter que les substances chimiques appliquées sur ces surfaces soient rincées et lessivées avant de parvenir finalement dans les eaux de surface ou souterraines.

Informations utiles sur le sujet :

D'où vient et où va l'eau douce que nous consommons ? Y en a-t-il assez pour tous ?
Est-elle en danger ? Comment la protéger ?

Brochure "Eaux là là ! - Tous liés par l'eau"

Ce qu'on jette à l'égout peut aller directement à la rivière